Luttes locales en cours : focus sur Besançon et Rouen Madrillet CTC

Publié le par CGT Poste Villeurbanne PPDC


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Source : Pleinair.net

 

 

« Besançon (Doubs) Conflit / La Poste : La direction accepte l'ouverture de négociations

 

 

De nouvelles avancées dans le conflit qui dure depuis 10 jours entre les salariés du centre de tri du courrier à Besançon et la direction de la Poste.

 

Trois camions ont pu cet après midi accéder au site et en repartir. Du coup la direction a accepté l’ouverture de négociations en présence d’un médiateur externe. Cette rencontre pourrait se dérouler dans un lieu neutre dans un délai de 5 jours. »

 

 




Source : Paris-normandie.fr


« Saint-Etienne-Du-Rouvray (Seine Maritime). La pression monte à la Poste

 

 

Les postiers veulent que « la Poste reconnaisse qu'elle s'est trompée » SAINT-ETIENNE-DU-ROUVRAY. Les agents du centre de tri du Madrillet ont manifesté hier à Rouen.

 

C'est un véritable combat de boxe entre la direction de la Poste et les agents du centre de tri du Madrillet. Depuis décembre, les postiers multiplient les grèves pour protester contre 77 suppressions de poste et une réorganisation des horaires au centre de Saint-Etienne-du-Rouvray. Hier à 14 h, environ 70 d'entre eux manifestaient à Rouen devant la direction départementale de la Poste, gonflés à bloc. Un mégaphone hurle des sirènes, tandis qu'une délégation du syndicat Sud-PTT majoritaire, et de la CGT, est montée rencontrer Sylvie L. M., la directrice des ressources humaines.

Selon la direction, 60 à 80 personnes ont bloqué l'accès au centre de tri pour les camions lors d'une grève musclée le 19 décembre dernier, constat d'huissier à l'appui. Thierry N, directeur régional des projets courrier, est formel : « la procédure disciplinaire est close. Nous avons envoyé une lettre recommandée notifiant que les salariés n'étaient pas sanctionnés. »

 

Accusations réfutées

 

La dite lettre, signée par la directrice du courrier pour la Haute-Normandie, Suzy M., stipule que malgré cette action, qui constitue un exercice anormal du droit de grève, la direction se limite à mettre en garde les personnes concernées.

 

Pourtant, les employés de l'entreprise publique ne l'entendent pas de cette oreille. Tous nient en bloc ces accusations. Pascal D., qui a reçu ce courrier, demande « à ce que la Poste reconnaisse qu'elle s'est trompée. Les camions sont arrivés à l'heure », plaide-t-il. « Les employés qui ont été accusés à tort pourraient être gênés pour passer des concours », explique Franck C., également à Sud.

 

Le dialogue est décidément tendu. »

 

 



Publié dans Luttes

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