Focus sur quelques luttes et revendications locales en cours

Publié le par CGT Poste Villeurbanne PPDC



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Source : HNS-Info.net, Le Parisien


« Grève dans les Centres Courrier de La Poste dans les Hauts-de-Seine

 

 

19 Centres Courrier sont en grève dans les Hauts-de-Seine. Les grévistes s’opposent à la mise en place de Facteurs d’Avenir et à la tournée sécable.

 

Ils s’opposent à l’accroissement de la charge de travail et à la détérioration des conditions de travail.

 

Mouvements soutenus par SUD, CGT et CFTC

 

Ils ont besoin de notre solidarité :

 

Dons et chèques de soutien :

A l’ordre de SUD PTT avec la mention « Solidarité 92 » au dos.

SUD Poste Hauts-de-Seine 51 rue Jean Bonal 92 250 La Garenne-Colombes.

 

 

 


Ailleurs aussi contre Facteurs d’Avenir

 

- En Guyane, à l’appel de plusieurs organisations syndicales, une première grève massive a eu lieu le jeudi 12 février contre Facteurs d’Avenir

 

- Saint Michel-sur-Orge en Essonne est en grève depuis Mardi 17 février contre le projet de réorganisation. Ils seront encore en grève vendredi 20.

 

- Montbrison dans la Loire est en grève depuis lundi 16 février et mardi 17 février, également contre le projet de réorganisation.

 

- Cholet en Maine-et-Loire a débrayé à 80% contre le projet de réorganisation depuis mardi 17 février.

 

 - A Chatellerault CDIS, un préavis illimité est déposé pour le 25 février dans un bureau déjà passé à Facteurs d’Avenir. Ils exigent la réduction de la sécabilité de trois à deux jours par semaine, l’absences de périodes faibles avec la sécabilité sur toute la semaine, un volant de remplacement à 25%, ...

 




« Les postiers ont débarqué sur les Champs-Elysées

 

 

Hier matin, les postiers grévistes des Hauts-de-Seine ont fini leur semaine d’action à Paris. Ils y ont voté la reconduction de la grève, qui touche aujourd’hui 23 centres.

 

Après une intrusion dans la Grande Arche mardi midi, puis un défilé bruyant dans les rues de Neuilly aux aurores mercredi, une centaine de manifestants s’étaient donné rendez-vous hier matin à Paris sous l’Arc de Triomphe.

Ils n’y ont pas fait long feu : rapidement dégagés vers un trottoir de l’avenue, les facteurs ont été maintenus sur place pendant plus d’une heure et demie, encadrés par les forces de l’ordre.

 

Ils ont bien tenté de négocier avec les CRS la possibilité de défiler, mais sans succès.

 

Une assemblée générale sur l’avenue

 

« On a été un peu ambitieux, » sourit Serges D, délégué CFTC. « Mais on voulait faire savoir ce qui se passe dans les Hauts-de-Seine. » Avant de regagner le métro avec cris et trompettes, le groupe a donc improvisé une assemblée générale sur les Champs-Elysées : à l’unanimité, les postiers ont voté la reconduction de la grève lundi prochain.

 

Le mouvement, parti de Boulogne le 12 janvier à propos d’une réorganisation des tournées, n’en finit pas de faire tache d’huile.

De nouveaux centres ont rejoint la contestation, à Châtillon, Fontenay et Saint-Cloud.« Nous en sommes aujourd’hui à 23 villes touchées », comptabilise Yvon M., délégué SUD.

 

En parallèle, la médiation ordonnée par le TGI de Paris se poursuit et une nouvelle réunion est prévue à 14 heures lundi.

« Il y a des avancées, mais ce sont des amuse-gueules », estime le représentant CFTC, qui aimerait « entamer le plat de résistance ».

 

Alors que les conséquences financières vont commencer à être durement ressenties par une partie des grévistes, et notamment ceux qui ont entamé le mouvement il y a plusieurs semaines, les postiers ont mis sur pied une « caisse de grève ». Et pour l’alimenter, ils organisent aujourd’hui à Nanterre une soirée de solidarité « musicale et festive ». Une trêve de week-end avant de réattaquer une semaine d’action lundi prochain. »

 

 

 

Pour rappel (19.02.2009) :

 

« Hauts-de-Seine. La Poste Grévistes et syndicats poursuivent les négociations

 

 

Hier soir, la direction départementale de la Poste et les syndicats ont décidé de se donner plus de temps pour tenter de trouver une issue à la grève qui touche désormais 21 villes du département (Boulogne, Rueil, Courbevoie, Neuilly, Clamart, Colombes, Bagneux, Levallois, Asnières, Le Plessis, Puteaux, Malakoff…)

Au départ, ils avaient jusqu’à minuit pour signer le protocole proposé par le médiateur nommé par le TGI de Paris.

« On se retrouve demain (aujourd’hui) à 16 heures, » résume Serges D, délégué de la CFTC. La Poste peut encore avancer. « Ce qu’on a obtenu est encore nettement insuffisant, surtout après trente-neuf jours de grève à Boulogne… »

Depuis le début du conflit, parti mi-janvier de ce centre, les grévistes multiplient les actions en marge des négociations. Après l’intrusion d’une centaine de postiers mardi midi dans le hall d’accueil du ministère de l’Ecologie et de l’Aménagement du territoire, dans l’aile sud de la Grande Arche de La Défense, les grévistes s’étaient donné rendez-vous hier matin à Neuilly-sur-Seine. Le but ? « Que ceux qui se lèvent tôt réveillent ceux qui se lèvent tard », résume Serge D.

 

Les postiers votent la poursuite du mouvement Ils étaient donc plus de cent à déambuler sur l’avenue Charles-de-Gaulle, peu après 8 heures, avec en chef de file Olivier Besancenot. Les manifestants se sont ensuite rendus au centre de Levallois pour une assemblée générale qui a voté la poursuite du mouvement.

Selon la direction de la Poste, ils étaient 8,9 % de grévistes hier contre 8 % mardi. « Sur les 2 900 postiers du département, 91 % travaillent, souligne la direction du courrier des Hauts-de-Seine. La mission de service public est assurée. » La Poste avance également que le numéro de téléphone mis en place pour renseigner les habitants a reçu un maximum de 200 appels par jours, alors que la distribution du courrier concerne 700 000 foyers.

« Nous sommes très attachés au dialogue social mais pour négocier, il faut être deux », ajoute la direction, reprochant au syndicat Sud-PTT de ne pas être venu à une table ronde organisée lundi dernier.

« Nous n’avons pas souhaité y participer car la présence de postiers de Boulogne, d’où est parti le mouvement, a été refusée par la direction », tempère Yvon M. »

 





En vidéo une initiative,  Le salut de la France qui se lève tôt à la France qui va bien (source : France 3 Ile de France)














Et divers documents amateurs (NB: Nous soutenons le mouvement des camarades des Hauts de Seine mais ne cautionnons pas forcément l'intégralité des propos personnels dans le contenu des vidéos qui suivent) :






Prise de parole à Nanterre :






Prise de parole à Nanterre (suite) :







Manif sur les Champs Elysées :






Manif sur les Champs Elysées 2ème version :











Source : Ouest France


« Cholet (Maine et Loire) Conflit à la Poste : toujours le blocage

 

 

Troisième jour de grève [article en date du 20 février], hier, pour les facteurs. Les négociations n'ont pas abouti. Nouveau vote, ce matin.

« On veut travailler dans de bonnes conditions. » Hier, les facteurs choletais ont poursuivi la grève. Les négociations, entamées le matin, se sont à peine poursuivies l'après-midi. « On n'avance pas. »

 

Une nouvelle assemblée générale est prévue ce matin pour décider de la poursuite du mouvement.

 Fichier hébergé par Archive-Host.com

La direction estime qu'elle a répondu « aux principales revendications ». Le conflit porte sur l'organisation des tournées pendant les vacances. Pendant trois semaines l'été, et une semaine en fin d'année, les facteurs remplaceraient leurs collègues en vacances, en plus de leur propre tournée.

 

C'est cette semaine de fin d'année qui coince. Pendant l'été, les facteurs sont prêts à faire un effort. Le reste du temps, non. « Si on accepte, c'est la porte ouverte à d'autres semaines où il nous faudra faire ces remplacements. » Des semaines qui, selon les facteurs, entraînent « 20 % de travail supplémentaire ».

 

Ce projet entre dans le cadre d'un dispositif « facteur d'avenir » mis en place à Cholet depuis l'automne. « Depuis, disent les facteurs, nos conditions de travail se sont aggravées ».

 

Et d'expliquer leurs tournées. Théoriquement, elles se déroulent de 7 h à... 13 h 22 ! « On rentre parfois plus tôt, parfois plus tard. Avant, ça s'équilibrait. Maintenant, de plus en plus souvent, c'est plus tard. Et on n'est pas payé pour ça. »

 

Hier, la majorité des tournées aux particuliers ont été effectuées, assure la direction.

 

Les entreprises sont desservies. Mais certains particuliers commencent à s'impatienter. »

 

   

 Pour rappel, l'article du 19 février :

 

 

Poste de Cholet : les facteurs ont voté la poursuite de la grève

 

Les facteurs en grève ont manifesté place Travot.

 

Ce matin, les facteurs de Cholet ont décidé de poursuivre le mouvement de grève entamé depuis deux jours. Les propositions formulées hier par la direction ne les ont pas satisfaits. Ils attendent l'ouverture de nouvelles négociations.

 

Hier, 37 facteurs étaient en grève. Le matin, ils ont manifesté en ville jusqu'à la place Travot. En cause : l'organisation des tournées l'été. La direction souhaitait ne plus faire appel à des travailleurs saisonniers. Pendant cinq semaines, l'été, les facteurs remplaceraient leurs collègues en vacances.

 

Hier, la direction est restée sur le principe de cinq semaines, mais partagées : quatre, l'été ; une en fin d'année. « Nous avons fait des propositions, mais elles n'ont pas été retenues », disent les syndicats.

 

Pourquoi ce mouvement simplement à Cholet ? La Poste a mis en place, au plan national, un dispositif appelé « facteur d'avenir ». « Mais il ne s'applique pas partout de la même manière », explique un gréviste.

 

Les syndicats dénoncent aussi les conditions de travail des facteurs. « Depuis octobre, on nous a supprimé six postes de travail ; mais le travail est toujours le même. »

 

Hier, le mouvement a affecté la distribution du courrier. Il n'y en a pas eu du tout à La Séguinière. A Cholet et au Puy-Saint-Bonnet, 42 % des tournées ont été effectuées. Ailleurs, le courrier a été distribué normalement. »

 








Sources : Pleinair.net, Macommune.info



« Besançon (Doubs). Grève au centre de tri à la Poste : ouverture des négociations (20/02/09)

 

 

Dans la matinée de vendredi, le directeur du Centre de traitement du courrier, Eric Dossus, puis la direction régionale du courrier ont de nouveau contacté les organisations syndicales bloquant toujours le site du CTC.

 

Les négociations se sont ouvertes aujourd’hui à 16h entre la direction et les organisations syndicales. Ils ont décidé de se rencontrer pour discuter. « La direction a fait beaucoup de concessions pour réussir à trouver cet accord », peut-on lire dans un communiqué.

 

Jeudi, en préalable à l’ouverture des négociations, la direction demandait aux OS de débloquer le site du CTC. A cette heure (vendredi 16h30), ce n’est toujours pas le cas. Jeudi, les OS demandaient elles, en préalable à l’ouverture des négociations, que tous les points de contestation abordés dans les préavis soient discutés avec la direction. La direction a accepté.

 

Selon la direction il y avait 14 % de grévistes vendredi contre 15% jeudi, soit 11 personnes sur un effectif global de 78. Dans la nuit du 19 au 20 février, la direction a dénombré 35 % de grévistes contre 37 % la nuit précédente, soit 37 personnes sur un effectif global de 106.

 

« Le dispositif de continuité du service public continue de fonctionner ce qui permet aux clients de La Poste, particuliers comme entreprises, de ne pas être trop impactés par le blocage du site du Centre de traitement du courrier de Besançon », indique le communiqué.

 

Cependant, les postiers n’ont toujours pas repris le travail. Ils bloquent toujours le centre de tri bisontin. Ils dénoncent sa transformation en plateforme industrielle du courrier. L'intersydicale proteste toujours contre les nouveaux horaires et la fermeture des autres centres de tri de la région (Belfort, Vesoul et prochainement Lons-le Saunier en  2010).

 

 

 Et une vidéo amateure sur le conflit et ses raisons :















Source : Varmatin.com




« Barjols (Var) .Grève : les postiers campent sur leur position

 

 

luttes.jpgComme prévu, la plupart des facteurs du centre courrier de Barjols n'ont pas assuré la distribution, hier. Les personnels grévistes estimaient non fructueuse, la rencontre avec la direction, survenue la veille. En fait, ils souhaitent une révision du timing des tournées et une amélioration des conditions de travail, dans les locaux jugés par eux trop exigus, malgré les récents travaux d'agrandissement.

 

La Poste reconnaissait, hier, que deux tournées avaient pu être assurées sur les neuf programmées et faisait état d'un fonctionnement normal du courrier vers toute la France.

 

Elle mettait en avant les 12 000 euros de travaux, consacrés notamment à l'agrandissement du local de distribution.

 

« De nouvelles toilettes et 3 m2 supplémentaires », estiment les personnels en précisant « à l'origine, le local faisait 35 m2 et nous étions cinq ou six à évoluer en même temps. Nous sommes neuf à présent dans un espace à peine plus grand »

 

Les agents dénoncent en outre la précipitation dans la mise en oeuvre de la nouvelle organisation des tournées, engagée en novembre dernier. Ils souhaitent obtenir des réponses concrètes et rapides à leurs préoccupations. Les facteurs attendent donc des propositions, dès aujourd'hui, faute de quoi le mouvement sera reconduit.

 

La direction souhaite que le dialogue se poursuive mais hors conflit afin de ne pas pénaliser plus longtemps les clients. La mise en place d'un dispositif utile à la poursuite de sa mission de service public, aujourd'hui, est-elle de nature à apaiser les esprits ? »

 



Source : L'Union


 

« Reims (Marne). Les facteurs ont le blues

 


C'étais sympa le métier de facteur, maintenant c'est la course à la rentabilité. La Poste leur impose des tournées à rallonge et ne remplace plus les malades. On leur ajoute des rues, on les fait revenir sur leurs jours de repos et on veut les priver de leur tournée. A pied, à vélo, en mob ou en voiture, les facteurs en ont assez du règne de la rentabilité.

 

facteurquicourt.jpgC'est plus ce que c'était d'être facteur à Reims. Ce serait même de pire en pire.

« On vient encore de me rajouter cinq rues. J'en ai marre. Ils s'imaginent peut-être que je n'ai pas assez de travail. L'autre samedi alors que j'étais en repos, on m'a encore demandé de revenir travailler pour remplacer un copain. Cette fois j'ai dit non. Ça va bien ». Pourtant elle aime son métier cette factrice.

 

En voilà un autre qui aime son métier : « Il y a quelque temps, j'ai accepté de venir remplacer un malade sur mes congés. Pour dépanner et pour que la tournée soit faite car sinon le courrier n'aurait tout bonnement pas été distribué ce jour-là. Un peu plus tard, j'avais besoin d'un jour, ils ne me l'ont pas accordé. La prochaine fois, je ne rendrai plus service ».

 

Christian, 42 ans de maison, n'a pas peur de parler : « Des exemples comme ces deux-là, on en rencontre de plus en plus. La Poste tient un double langage : ils nous demandent de la qualité et ne recherchent que la rentabilité. Chaque jour à Reims, il y a au moins 2 à 3 tournées à découvert, c'est-à-dire pas distribuées. Attention, pas dans les quartiers du centre mais là où ça se voit le moins ». Plus volontiers dans les quartiers défavorisés. « Leur seul but, c'est de réduire les coûts de personnel. Ils ne remplacent plus les malades depuis un moment. Moi, on m'a même reproché de faire de la surqualité parce que je repasse à 14 heures pour rendre service aux commerçants qui sont fermés entre midi quand je distribue une première fois.»

 

Un vote dans chaque bureau

 

Le facteur à la Dany Boon qui connaît tous ses administrés et qui boit le coup de temps à autre avec eux, fait déjà partie des images d'Épinal. « Ils voudraient qu'on ne soit plus titulaire de notre tournée mais qu'on fonctionne en équipe sur un secteur. Ainsi les absents seraient automatiquement remplacés par les présents. Quitte à finir sa tournée à 15 au lieu de 13 heures ».

 

depression.jpgCette nouvelle organisation porte un nom : « Facteurs d'avenir, qu'ils appellent ça à la direction. On est censé voter pour. Ils espèrent obtenir un accord en donnant deux trois sous de plus mais c'est un piège pour nous faire travailler plus sans gagner plus », estime Christian.

 

Reims est divisé en trois bureaux de distribution du courrier : Colbert, Hippodrome et Porte Mars (nouveau nom de Boulingrin). Le vote doit avoir lieu dans chaque bureau. « Colbert a voté non  Rue Andrieux, ils ont dit non mercredi ».

 

Les facteurs rémois ont chopé le blues. « En 4 ans, 26 tournées ont été supprimées et réparties sur les autres. Nous sommes en pleine régression sociale

 

Avec un pouvoir d'achat en chute libre. Un facteur débutant gagne 1.000 euros. Au bout de 13 ans, il a 1.200 euros et au bout de 35 ans 1.400 euros.

Bientôt le facteur, il passera un jour sur deux et faudra pas lui demander de décrocher un sourire. Ce sera déjà pas mal de ne pas avoir à aller chercher son courrier chez l'épicier du coin. »

 

 

 

 


 

 

Source : La Dépêche

 

 


« Toulouse (Haute Garonne). Les colipostiers s'inquiètent

 

 

Poste. Réorganisation de la distribution de colis dans l'ouest toulousain.

 

L'inquiétude plane chez les colipostiers, ces agents de la poste en charge de la distribution des colis. Apprenant de la bouche de Bruno G., directeur du centre-livraison de Fondeyre, la réorganisation du plan de livraison, ils redoutent que « La Poste ne fasse le choix d'abandonner tout un pan du service public postal de proximité au profit d'intérêts privés ». Autrement dit de la sous-traitance. « Chez Coliposte, 30 % du trafic est traité par la sous-traitance depuis juin 2003 » explique Bruno G. Le futur nouveau plan de livraison annoncé il y a quelques semaines aux colipostiers de la plateforme de Fondeyre « a été décidé par le siège en 2006. Il est déjà déployé dans une partie de la Haute-Garonne, dans le Sud-Ouest, à Bordeaux et à Montpellier ».

 

Pas de suppressions de postes

 service-public.jpg

Huit secteurs dépendant de l'agence de Fondeyre sont concernés par cette réorganisation. Il s'agit de Beauzelle, Blagnac, Colomiers, Aucamville, Castelginest, Saint-Jean, L'Union, une partie du Nord de Toulouse, le 31 200 et le 31300. « Il n'y aura pas de suppression de postes et il ne sera pas fait appel à de nouveaux sous-traitants », précise le directeur du centre-livraison. Les agents de la poste concernés par le futur dispositif mettent en avant « leur ancienneté dans leur tournée, leur expérience et leur savoir-faire » et se déclarent « fortement inquiets pour leur avenir et l'avenir du service public ». Interrogé sur un risque de glissement vers la privatisation, Bruno G. est catégorique : « Non, il ne s'agit pas du tout de cela. Nous avons la volonté de pérenniser nos moyens propres. C'est une opération pour améliorer notre qualité de service public au plus près du client. » De son côté la fédération nationale des salariés du secteur des activités postales et télécommunications CGT se dit « fortement inquiète pour l'avenir des colipostiers et l'avenir du service public » et en appelle aux élus. »

 

 


 


Source
: un mail d'un camarade de Créteil PFC (site : www.everyoneweb.de/colidumarai )

 



Réorganisation douloureuse à La Plateforme de Tri Colis de Créteil (Val de Marne)



creteilpfc.jpg


Publié dans Luttes

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